Festival
Arts At Home
2025
ARLES
15 & 16 février 2025
Arts at Home fait jaillir l’art des maisons arlésiennes
L’Asso L’Artscène présente la 22ème édition du festival Arts at Home qui aura lieu le week-end du 15 et 16 février 2025 à Arles. Au programme, des parcours artistiques dans les maisons et commerces arlésiens et la naissance d’une programmation pluridisciplinaire complète et en continu à l’Espace Van Gogh.
Les arlésiens et arlésiennes accueillent chez eux des jeunes artistes durant tout un week-end. Danse, chant, arts visuels, mode, peinture, dessin, sculpture, art urbain, toutes les formes d’art seront présentes et les lieux intimistes dans lesquels les artistes se produiront permettront de créer un lien privilégié entre eux et vous.
Cette édition 2025 a été développé par l’association étudiante arlésienne l’ArtScène. L’aventure Arts at Home continue, portée par les membres de l’asso « avec l’exigence de continuer à porter avec passion un festival qui pousse à découvrir, contempler, questionner et aller à la rencontre de l’art, de l’Autre et de son environnement. »

PROGRAMME FESTIVAL ARTS AT HOME 2025
> Parcours artistiques en maisons arlésiennes
2 parcours proposés avec 4 horaires de départ / jour
- Parcours AURORE
Salomon Caroly – Sculpture
Jean Goujard – Art visuel (Peinture)
Omer Ema – Cirque
Giulano Brandalise – Photographie (Argentique)
Samedi 15 février : départ à 13h30 / 14h30 / 15h30 / 16h30
Dimanche 16 février : départ à 10h / 13h / 14h00 / 15h
- Parcours CREPUSCULE
Valentin Gomez – Peinture numérique (Photo et peinture numérique)
Camille Rieu-Camilleri – Installation multimédia (vidéo, audio, performance)
Ma Pop Favor – Pochoir
Salpy – Peinture (Acrylique)
Samedi 15 février : départ à 13h45 / 14h45 / 15h45 / 16h45
Dimanche 16 février : départ à 10h15 / 13h15 / 14h15 / 15h15
Gratuit sur inscription Weezevent
> Accueil du festival à l’espace Van Gogh
– Départ et arrivée des visites
– Buvette
– Boite à dons
– Exposition
Gratuit
> Soirée du festival samedi soir à partir de 20h30 au Paddy
NOS BONNES ADRESSES
SUR ARLES ET LA CAMARGUE
PRESENTATION DES ARTISTES
> Parcours Aurore
Salomon Caroly – Sculpture
Intitulé : illegal kidz
Bio: Salomon a 27 ans. Pendant 5 ans, il a étudié à l’École Supérieur d’Art et de Design de Grenoble. A travers divers médiums tels que la photographie, la poésie ou encore la sculpture, son travail tourne autour du récit. Partir du réel et le faire glisser lentement dans l’imaginaire. Mélanger les indices, pour créer de nouveaux univers.
Texte de présentation :
Dans le monde des enfants, on finit par abandonner les maisons, dans les jardins.
Ces maisons hors d’usage se voient condamnées, la porte et les fenêtres se laissent murer.
Il suffit d’attendre la nuit, pour qu’une équipe d’enfants en colère, viennent taguer les murs en fausse pierre.
Dans le monde des adultes, illegal kidz est une maison en carton. Elle est faite naïvement à la manière des enfants.
Jaene Goujard – Art Visuel (Peinture)
Intitulé : Still no Art
Bio: Diplômée d’un master en Histoire de l’Art à Paris à 23 ans, Jeane GOUJARD développe
en parallèle une pratique artistique qui se concentre sur la réappropriation des objets
oubliés et délaissés. Travaillant entre Paris et Bordeaux elle expérimente avec différentes
matières comme le textile, la peinture mais aussi la photographie sûr et à travers lesquels
évoluent un monde composé de “monstres” et “créatures”.
Texte de présentation :
Ma production artistique est le reflet d’une culture visuelle qui puise à la fois dans la mode comme dans la peinture ainsi que dans la photographie. Imprégnée et soumise à un flot d’images constant, mon travail consiste à extraire certaines de ces images pour leur redonner de la matière en les peignant. Ces images se transforment alors
systématiquement en ces personnages qui me hantent que je qualifie de “monstres” ou de
“créatures”. À travers cette première exposition publique, je prend pour support des tableaux déjà peints et délaissés, en accord avec ma démarche qui propose de réinvestir des matériaux considérés comme des déchets pour leur insuffler une deuxième vie. Ces mêmes
tableaux deviennent alors des espaces de narration de scènes parfois surréalistes.
Giulano Brandalise – Photographie (Argentique)
Intitulé :
Bio :
Née à Lyon en 1997, c’est à 21 ans qu’il part s’installer quatre années à Bruxelles, pour
enfin venir là où ses grands parents sont né.e.s, ont grandit et se sont mariés… Marseille.
Sur le chemin de ses racines, son art est le reflet d’un mélange, qu’il soit artisanal ou bien
visuel.
Ses œuvres représente les souvenirs de divers chemins et d’années passer à déambuler
entre fragments et détails.
Sous le prisme de la multi-exposition multiple, qu’il a appris en autodidacte, il s’efforce de
remettre au premier plan ce dont tout le monde voit mais sur lequel personne ne s’attarde.
Il vous invite avec grand plaisir à venir voir son travail à Arles au sein de l’exposition Arts At
Home et vous souhaite une très bonne balade.
Texte de présentation :
LES FRAGMENTS ARCHITECTURAUX ET NATURELS M’ONT TOUJOURS FASCINÉ,
AUJOURD’HUI, JE PARTAGE MA PERCEPTION DE CE QUI NOUS ENTOURE A L’AIDE
D’UN ARGENTIQUE MAMIYA 500TL, SOUS LE PRISME DE LA MULTI-EXPOSITION
MULTIPLE.
EN LEVANT LA TÊTE, VOUS APERCEVREZ PEUT-ÊTRE DES SIGNES.
OU SIMPLEMENT UNE SENSATION DE LIBERTÉ.
Omer Ema – Cirque
Intitulé : Dés’équilibre
Bio :Tout au long de sa vie MA s’est construite à travers différents traumatismes physiques et
psychologiques qui l’ont poussé à toujours se réadapter et à surpasser les difficultés.
En 2012 MA découvre les arts du cirque et se découvre elle-même. Elle s’investit dans de
nombreux projets éducatifs et artistiques avec divers publics “extraordinaires” qui l’ont
amené à se spécialiser dans la médiation de sa passion comme outil de résilience pour
tous.tes.
Texte de présentation : Synopsis de “Dés’équilibre” :
« Tomber sept fois, se relever huit … »
Quand on tombe de cheval, la meilleure chose à faire est de remonter immédiatement en
selle… Mais comment faire quand la chute a été si violente qu’il ne nous reste que des
fragments de ce que nous étions auparavant…
Le spectacle “Dés’équilibre” nous raconte le parcours de ces personnes extraordinaires
qui sont tombés pour certain.e.s depuis leur premier jour … et qui continuent encore de
tomber…
« Dés’équilibre », c’est une ode à la force intérieure, à la résilience de ceux.elles qui, malgré
les obstacles, trouvent un moyen de s’élever. À travers la jonglerie, l’équilibre et le
mouvement, nous explorons différentes facettes du handicap, du combat contre la
dépression et du pouvoir transformateur du cirque.
Le cirque n’est pas qu’un art du spectaculaire, c’est aussi une école du dépassement de
soi, un terrain d’expression où les corps, quels qu’ielles soient, trouvent leur place et leur
voix. Il nous apprend à tomber et à se relever, à se soutenir et à créer ensemble. Un
cirque où chaque mouvement raconte une renaissance.
> Parcours Crépuscule
Valentin Gomez – Peinture numérique
Intitulé : Et la femme créa Dieu
Bio : Issu d’une double filière en histoire de l’art et arts plastiques, je suis en deuxième année
de Master à Toulouse où je développe une pratique artistique centrée sur la photographie
et la retouche photo. Mes travaux explorent l’idée de réinterpréter et de transgresser les
mythes, en mêlant références historiques et outils numériques. Actuellement, je construis
un mémoire qui interroge le potentiel de la réécriture des récits mythologiques, en les
confrontant aux enjeux contemporains.
Texte de présentation :
Dans la Genèse, Adam et Ève sont chassés du jardin d’Éden pour avoir mangé du fruit de l’arbre de la connaissance. Cette expulsion vise également à les empêcher de consommer le fruit de l’arbre de vie, qui leur aurait conféré l’immortalité. Cette œuvre explore une uchronie : et si Ève avait mangé de l’arbre de vie, devenant ainsi immortelle et l’égale de Dieu ? Comment notre société aurait-elle évolué face à une réécriture où la culpabilité n’est plus féminine ? Le musée et ses sculptures brouillent les repères traditionnels pour offrir une autre lecture du mythe : celle d’une histoire plus inclusive et égalitaire. Cette peinture numérique est le fruit d’un travail où se rencontrent la photographie, la modélisation 3D, la retouche photo et la peinture digitale.
Camille Rieu-Camilleri – Installation multimédia (vidéo, audio, performance)
Intitulé : Cueillette brumale
Bio : Camille Rieu-Camilleri, né en 1999 à Perpignan, est un artiste formé aux Beaux-Arts de Pau et de Grenoble. Il développe une pratique mêlant art vidéo, performance sonore et
installation avec une attention particulière à l’espace et à l’architecture. Son travail explore
l’archaïsme via la récupération d’objets, créant des expériences sensorielles immersives
et poétiques questionnant la consistance des choses et du temps.
Texte de présentation :
Cueillette brumale recompose un paysage intérieur. De petites scènettes de modules d’objets récupérés, recyclés, fabriqués et assemblés forment comme un jardin qui s’intègre dans le sol et les murs. L’installation est un parcours sensoriel explorant des petites attentions par les micro gestes : sculptures, sons, vidéos et photographies rongées sont activées par la performance d’un jardinier muet.
Ma Pop Favor – Pochoire
Intitulé : Pochoire sur différent matériaux
Bio : Esca, pochoiriste, et Mathieu Ducros alias NumPictureShow, photographe, fusionnent leurs univers pour créer des œuvres à quatre mains. Passionnée de pochoir depuis son adolescence, Esca transformait déjà tissus et vêtements, tandis que Mathieu rêvait d’intégrer ses photos à l’espace urbain. Inspirée par ses clichés pris en clubs et festivals, elle les découpe en pochoirs qu’ils posent ensemble dans des lieux emblématiques du street art. Leur travail les amène à participer à des festivals en France et à l’étranger.
Texte de présentation :
Esca, pochoiriste, et Mathieu Ducros alias NumPictureShow, photographe, mêlent leurs talents pour créer des œuvres à quatre mains. Ancienne maîtresse pour les allophones, elle customisait déjà ses vêtements avant de peindre dans la rue, tandis que lui, photographe d’architecture, rêvait de voir ses images s’intégrer à l’espace urbain. Après un accident de ski pour elle et un cancer pour lui, ils se sont tournés vers l’art, et notamment le street art. Inspirée par les clichés de Mathieu pris en clubs et festivals, Esca les découpe en pochoirs qu’ils posent ensemble dans des lieux emblématiques du street art.Leurs œuvres voyagent en France et à l’étranger, transformant murs et espaces en galeries à ciel ouvert.
Salpy – Art visuel (Peinture)
Intitulé : Le Corps N’oublie Rien
Bio : Artiste et poétesse Arménienne, née en 1979 à Alep, Syrie. Diplômée en arts plastiques en Syrie et Master Carma 2 à Toulouse, et diplôme en Communication Non Violente en Liban. En 2020, a publié recueil de poésie, « Quarante cerfs-volants », et a traduit en 2022 le recueil « Et maintenant, j’attends » de la poétesse Sabine Venaruzzo. Elle a valu le 2ᵉ prix du concours de poésie à Dubaï en 2010. Elle a participé à des expositions en Syrie, au Liban, au Canada et en France. Ses œuvres font partie de collections privées et publiques, dont une acquisition par l’Université Jean Jaurès en 2024.
Texte de présentation :
Découvrez l’univers artistique et poétique de Salpy Sarian, artiste et poétesse arménienne née à Alep. Avec une carrière riche en expositions internationales et une poésie primée, Salpy partage des créations mêlant émotions et résilience. Ses œuvres, publiées et traduites en plusieurs langues, explorent les thèmes de l’exil, de l’espoir et de l’identité.